Il y a déjà bien longtemps que j'ai écrit cela, mais avec le Sal Something wicked....j'ai de plus en plus envie d'en écrire la suite!!
J'espère que vous aurez autant de plaisir à le lire que j'en ai eu à l'écrire...
J'ai fini l'étape 2, ouf plus de retard! et commencé l'étape 3....
Mais avant la photo, un petit conte si vous le voulez bien:
Il était une fois...tous les contes commencent par il était une fois n'est-ce pas? :-)
Il était une fois, dans une très vieille forêt enchantée, une vieille sorcière qui décida un jour qu'il était temps pour elle d'avoir une apprentie....
Mais savez vous comment naissent les sorcières? Non n'est-ce pas....
En fait, comme tout un chacun devrait le savoir, les sorcières ne naissent pas vraiment. En effet, les sorcières sont fabriquées selon une très ancienne recette contenue dans des grimoires secrets....
Ainsi donc, voilà notre vieille sorcière qui se met à réunir les ingrédients nécessaire:
- un grand chaudron en fer rouillé.....oui
- du bois pour faire un feu pendant 72 h.....oui
- de l'eau saumâtre de la mare du croquemitaine....oui
- ailes de chauve-souris ...oui
- crottes de nez de morts-vivants....oui
- concombre pourri...oui
- limaces gluantes du marais perdu....oui
- bave de crapaud monstrueux du désert martien....bave de crapaud monstrueux du désert martien...zut et crotte et flûte! s'exclama t'elle, je n'en ai plus du tout!!!!
Elle parcouru rapidement le grimoire à la recherche des ingrédients qui pourrait encore lui manquer mais non, juste la bave de crapaud...
Belzébuth, hurla t'elle de sa voix grêle, Belzébuthhhhhhhhhhhhh.
Qroaaaaaaaa , Qroaaaaaaaaaaa coassa Belzébuth le corbeau, de mauvaise humeur de se faire ainsi réveiller car il s'était enrhumé et avait très mal dormi.
Belzébuth!!!!!! Va me chercher tout de suite de la bave de crapaud monstrueux du désert martien chez Nabuchodonosor!!!! (Nabuchodonosor est le fournisseur officiel des sorcières mais il n'est pas très moderne, il refuse énergiquement tout système de vente par correspondance). Allez ouste fainéant! ou sinon je te transforme en rutabaga!
Belzébuth esquiva prestement le coup de balai de la sorcière (depuis les longues années qu'il vivait avec la sorcière il avait remarqué qu'elle tapait toujours de gauche à droite :-)) et s'envola en ronchonnant par la fenêtre....
En fait il ne s'agit pas de Nabuchodonosor II mais de Nabuchodonosor I, son obscur ancêtre qui avait disparu et que tout le monde croyait mort! En fait, il avait passé un marché avec les sorcières en échange de la vie éternelle...Vous comprenez, avec toutes ses relations il ne lui était pas difficile de faire venir des marchandises du bout du monde....
Lorsque que Nabuchodonosor découvrit la supercherie il voulut à tout prix le ramener avec lui mais les sorcières lui jetèrent un sort pour lui faire croire qu'il s'était transformé en boeuf...mais c'est une autre histoire...
En vérité, il ne s’agissait pas d’une course trop longue ou fatigante, la forêt où vivait la vieille sorcière n’étant qu’à deux heures à vol de corbeau du magasin de Nabuchodonosor….Mais le petit vent frisquet de ce début d’automne fit que notre pauvre Belzébuth arriva tout transi à bon port…
Vite, vite, il oussa la porte du magasin afin d’aller se réfugier près de la cheminée. C’était sans compter avec la vigilance de Nabuchodonosor (habitué à ce que ses clientes essayent de partir sans payer), qui l’ntercepta :
- Eh bien, où vas tu comme ça Belzébuth ? Que me vaut le plaisir de ta visite ?
Belzébuth ouvrit un bec immense, mais ne réussit qu’à sortir un tout petit : j’ai besoin de…
- Quoi ? Que dis tu ? mais parles plus fort enfin, tu sais bien que j’entends haut !
- -qqqqq
Belzébuth était complètement aphone ! Il roulait des yeux affolés : sa maîtresse allait le transformer en rutabaga, c’était sûr maintenant !!!!
- ???? Mais mon pauvre Belzébuth, te voilà bien mal en point…Attends, j’ai ce qu’il te faut.
Nabuchodonosor partit en clopinant dans son arrière boutique, tout en marmonnant : ces sorcières, aucune pitié…pauvre bête…
Belzébuth n’en menait pas large : d’un côté il risquait de se faire transformer en rutabaga par la sorcière, et de l’autre il se demandait ce que pouvait bien fabriquer Nabuchodonosor dans son arrière boutique tant les bruits qu’ils entendaient étaient inquiètants…
- Voilà Belzébuth ! s’exclama triomphalement Nabuchodonosor en brandissant une petite fiole, une petite cuillérée de ceci et tu seras capable de me dire ce que tu veux, allez ouvres le bec !
Belzébuth roula de grands yeux affolés derrière ses lorgnons. Comment échapper à cette cuillère tenue d’une main tremblotante par Nabuchodonosor ?
- Allez cesses de faire l’enfant, ouvres le bec !
Acculé contre la cheminée par et Nabuchodonosor, Belzébuth n’eut bientôt d’autre choix que d’ouvrir grand son bec et d’avaler d’un coup la mixture….
- qq QROAAAAAA !!!!!!, hurla t’il, que m’avez vous fait boaaaaaaaaaaare ??????????
- -Et bien, de quoi te plains tu ? tu parles à nouveau dit d’un air finaud Nabuchodonosor…Tu vois je ne t’ai pas empoisonné…
- - Qroa qroaaaaaaa…..c’était rudement bon en fait, mais Belzébuth se serait mordu lallangue plutôt que de l’admettre…
- - Bave de crapoas monstrueux du désert martien ! lança t’il alors à Nabuchodonosor.
- -Ah ! enfin ! tu te décides à me parler ! J’en ai en stock, attends je te l’emballe. Et puis, cadeau de la maison : tu auras besoin soigner cette gorge, j’y rajoute ce sirop à la guimauve et au miel, il fait des miracles !
Belzébuth, un peu gêné tout de même, fit une louable tentative pour sourire, (mais reconnaissez que ce n’est pas évident avec un bec !) et s’enfuit prestement de la boutique, de crainte que Nabuchodonosor lui fasse ingurgiter une nouvelle potion, infecte cette fois-ci…
Il était presque arrivé chez la sorcière lorsque la catastrophe se produisit :
Atchoum !!!! Atchaaaaaaaaaaaaa !!! une violente quinte d’éternuements lui fit lâcher les précieux flacons….
- Balheur de Balheur s’exclama notre pauvre volatile, banquait plus que ça ! c’est sûr je bais finir en rutabaga !
Il fonça vers le sol mais pas assez vite pour ne pas voir les flacons coûler à pic dans une mâre saumâtre…
Notre pauvre Belzébuth se posa littéralement effondré près de la mare et se prit la tête dans ses ailes en gémissant :
- bauvre de boi, que bais je debenir…je beux blus aller chez la sorcière baintenant, et où pourrais je aller me réfugier…
Il était tellement occupé à se lamenter qu’il n’entendit pas tout de suite la petite voix fluette qui l’interpellait…
- Monsieur corbeau ? Monsieur corbeau ? ça ne va pas ? je peux vous aider ?
Belzébuth surpris sauta sur ses pattes et se mit à chercher partout qui pouvait bien s’adresser à lui ainsi…
- Ici, dans la mare, près du nénuphar ! repris la petite voix.
C’était une énorme grenouille bariolée qui l’interpellait ainsi…
- Je peux vous aider ?
Belzébuth se sentit soudain tout ragaillardi, et si, et si la chance était de son côté cette fois-ci ?
-Euh…oui…As tu bu les flacons tomber dans l’eau ?
- bu ? non bien sûr, ils ne sont pas à moi ! s’exclama offusquée la grenouille.
- - Non pas bu, bvu, s’impatienta Belzébuth dont le vilain rhume n’arrangeait pas le caractère…
- -Ah, j’ai compris…tu voulais dire vu ! dis donc tu as un sacré rhume !
- -tu beux aller be les chercher ?
- - bien sûr, c’est quoi ? s’enquit naïvement la grenouille
Belzébuth eut un sourire retors…si elle croyait s’en tirer comme ça…
-Oh ce sont juste des produits de beauté pour ba baitresse
- des produits de beauté ! quelle chance elle a….moi je n’ai pas les moyens de m’en acheter, et à cause de cela je n’ai toujours pas de petit ami soupira la grenouille…
Belzébuth fit un rapide calcul, après tout il pouvait lui céder le flacon de sirop, il ne l’avait même pas payé…
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le marché fut conclu : la grenouille récupérerait les flacons et Belzébuth lui en céderait un en remerciement.
Notre damoiselle grenouille toute enchantée plongea au fond de la mare et ramena trimphalement à Belzébuth les deux flacons. Malheureusement le séjour dans l’eau avait détrempé l’encre des étiquettes qui étaient devenues illisibles, et notre pauvre Belzébuth ne savait plus lequel choisir ! Il les déboucha pour tenter de les renifler malgré son rhume
- Hum….celui ne sent rien….
- - Pouah, quelle drôle d’odeur…celui-ci doit contenir la bave de crapaud monstrueux se dit-il, et il tendit l’autre flacon à la grenouille qui ne se sentait plus de joie : elle allait enfin devenir belle….
- - ah, enfin ! s’exclama la sorcière en arrachant des pattes du corbeau harassé le flacon. Tu en as mis du temps !
Et hop, elle vida la fiole dans la marmite qui bouillonnait.
PSCHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHITTTTT ? BLOUB BLOUB BLOUB VLAMMMMMMMMMMMMMM !!!!!une énorme explosion secoua la clairière. Lorsqu’on y vit plus clair, on pu voir, tout au fond d’un énorme cratère, une minuscule sorcière aux cheveux roux, qui contemplait le monde qui l’entourait l’air toute surprise d’être là…
- Belzébuth ! Belzébuuuuuuuuuuuuuuuuth ! hurla la vieille sorcièremais que m’as tu ramené là…En vain ! Il y avait belle lurette que Belzébuth avait pris la poudre d’escampette, enrhumé certes mais pas fou !.
(Vous vous en doutez, Belzébuth avait ramené le sirop…Et la grenouille me direz vous ? et bien, la bave de crapaud monstrueux la rendit très malade,si malade qu’elle dû s’aliter, mais tous ses amis vinrent la voir à tour de rôle, surtout un d’ailleurs…Et notre grenouille comprit enfin que l’amour faisait fi des vanités….ils vécurent heureux et eurent beaucoup de tétards !)
La sorcière descendit péniblement du sapin dans lequel l’explosion l’avait projetée et s’approcha du cratère.
- Mais qu’est-ce donc là…on dirait bien une sorcière pourtant marmonna t’elle…
Mais comme elle est petite ! elle ne pourra pas me servir à grand chose ronchonna t’elle, et ses cheveux oranges ! je vais l’appeler Citrouille.
Ainsi naquit Citrouille la petite sorcière….
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Bisous
Pimprelune
) bouh suis pas cap' de faire ça moi....
!) ma chaussure ( u
....il faut que j'en brode un peu plus pour décider si je continue ainsi ou pas mais....quand je regarde les tissus achetés hier....(et aussi les fils que Kalouette a achetés aux alphabets de Toulouse, conseillée non par moi mais par Françoise Prax elle-même je tiens à le souligner!)